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Chapitre 17 (déjà !o_o)
Un rayon de soleil éclaire mon visage, le jour se lève déjà.
"La flemme d'aller en cours, j'ai sommeeeil, je murmure"
Où est-ce que je suis déjà ? Sûrement chez moi, vu que le matin le soleil passe par ma vieille vitre au dessus de mon lit, et comme y'a du soleil...
"Aller debout flemmarde, lance une voix joyeuse et animé"
Je baille, ouvre mes yeux et me relève doucement. Ma couverture miteuse glisse sur le côté et je frissonne. Et merde c'est vrai: je suis dans une forêt pommé a quelques kilomètre d'un centre pour délinquants dirigé dirlo psycopathe, des gardes, des profs soumis et un gardien disparut qui doivent avoir remarqué notre petite évasion et vont nous chercher. Je ricanne, on est bien partis.
Je me lève, m'étire et décris un petit tour sur moi même. Je suis dans une prairie entourée de grands d'arbres verts foncés, remplie d'herbe haute dépassant mes genoux avec une petite colline démarrant à quelques pas à ma droite. Florent et Guillaume se poussent joyeusement à côté des sacs empilés. Je continue mon tour et vois Edwige dormant toujours mais se retournant en grognant, sûrement genée par le soleil, se qui me fait esquisser un sourire. Quentin dort aussi, mais paisiblement, comme un petit enfant. Je me demande vraiment pourquoi le destin s'acharne sur lui. Juste après, je vois Dimitri, Simon, Elisabeth et David qui discutent en élevant la voix. Elisabeth fait de grands gestes et défends avec force son idée inconnue. Je comprends rapidement qu'ils vont vraiment se prendre la têt si on ne la calme pas.
Je finis mon tour avec un léger malaise dû à sa vitesse. Je chancelle légèrement, me stabilise puis lève les yeux devant la figure joyeuse mais fatiguée de Nathan. Quand il sourit, on voit des fossettes qui apparaissent sur ses joues constellées de taches de rousseur. Ses yeux verts et vifs me détaillent attentivement avec un calme reposant. Ses cheveux roux et courts tombent négligement sur son front et des petits morceaux d'herbe s'y emmèlent.
"Tu n'es pas très matinale dis donc Sacha, me dit-il avec amusement
- Effectivement, répondis-je, mais j'avoue que j'avais pas trop envie de me lever.
- Pas trop envie de me voir ?
- C'est pas du tout pour ça !, ajoutais-je soudain puis je rougis légèrement"
"Ach so, dit une voix dans ma tête, c'est pas le moment de devenir comme ça, essaye plutôt de trouver une idée pour vous sortir de là!"
Bref, je fais demi-tour et je rejoins vite fait Simon, David and coe.
*****
Je suis toujours dans la rue, mon père vient de se faire enmener dans l'ambulance. Il est près de 8h30, où passer la nuit ? Je sors rapidement mon portable avec un frisson, les nuits sont fraiches. Je fais défiler rapidement mes contacts. Quels potes passent la pluspart de leur soirée sans parents comme ceux-ci travaillent loins ? Il faut que je trouve des amis sans parents, ils risqueraient de dire à ma mère où je suis. Je n'ai surtout pas envie de la voir elle, même si je suis a la rue. Bon dépèche toi, je pense en passant les différents noms, non, pas lui, pas elle, pas elle non plus, eux ! Je souris un peu et pars d'un pas décidé vers les jumeaux Amanda et Nacer, mes ais d'enfance chez qui je peux squatter sans problème, leurs parents ne sont jamais là.
Quelques minutes de marches sous un ciel virant progressivement sur le bleu me fais réaliser que je suis vraiment seule. C'est de ma faute si p'pa doit partir à l'hopital,se sera ma faute si il reste défiguré par les flammes, si il reste traumatisé, si il meurt... Alors mes yeux se remplissent soudain de larmes "pourquoi j'ai touché à ces foutues alumettes !?". Maintenant je cours, mais ma vue est brouillée par mes pleurs. "Mais qu'est-ce que j'ai fait !"
Quelques minutes plus tard, je suis dans le salon entourée de Nacer et d'Amanda. Ils tentent de me consoler, de me convaincre que ce n'était qu'un accident.
"Tu vas voir, je suis sûre que ton père va bien.
- T'as vu comme il est tenace, tu crois vraiment qu'un simple incendie provoqué par sa fille (future pyromane) a provoqué ?"
Ils prenaient cet événement à la rigolade. J'ai brûlé un immeuble entier avec mon père et les voisins dedant et ça les faits rire ?! Amanda me dévisage de ses yeux brun en amande, ses cheveux brun clairs sont noués par une natte à moitié défaite, négligement tressée. Nacer et elle se ressemble comme deux gouttes d'eau, aussi bien par leur physique que par leur manière de penser.Leurs encouragements ne me rassurent pas vraiment, mais j'essaye de positiver un minimum.
Quelques minutes plus tard, je tente de m'endormir sur le canapé ancien de leur petit salon. Les images de l'incendie reviennent sans cesse me hanter. Demain j'irais voir p'pa à l'hopital ; Qu'il aille bien, par pitier !
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Commentaires
Super :D toujours aussi accrochant ;)
Soeurette > si ça se dit, on n'est pas obligé de faire la contraction là, enfin moi ça me choque pas
Ach... Ich mag ger! J'adore la première partie! La deuxième est bien, mais j'ai un peu décollé... Il faut dire que je suis HS!^^
Juste... Pour l'info... "si il" ne se dit pas. On dit "s'il"!^^
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escusez pour pour ce "ach so", ça m'a échappé XD
mais ça donne une nouvelle face à Sacha qui me fais rire