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Nouvelle pour le concour
Une splendide jeune fille
Dans la ville reconnue de Lyon, vivait une douce jeune fille du merveilleux nom de "Sibylle". Cette charmante demoiselle révait d'un garçon. Elle le trouvait parfait (comme elle) : beau, grand, amusant et sérieux à la fois. Malheureusement, la vie (sûrement jalouse de tant de beauté en la seule personne qu'était Sibylle), décida que le coeur du jeune homme était déja pris. Mais notre héroïne ne baissa pas ses splendides bras et elle concocta un ingénieux plan à l'incroyable nom de : "Best Plan Ever (car elle était surdouée en anglais aussi)".
En premier lieu, elle se rapprocha énormement de lui ; il ne faisait rien sans demander l'avis remplit de sagesse de sa superbe amie. Le plan fonctionnait à merveille : c'était parfait. Mais la perfection ne dure jamais bien longtemps, et il est bien compliqué de changer les sentiments d'une personne (d'ailleurs, si vous avez la solution, envoyer un mail a l'adresse "j'aibesoindaidehelpviteurgeeeeent@jesaisrienfaire.com"). Bientôt elle constata amèrement que le garçon échapait irrémédiablement aux mailles du filet qu'elle avait posé (enfin façon de parler ; elle ne s'y connaissait pas vraiment en filet).
Le désespoir la gagna. Elle ne savait plus que faire et elle se sentie soudain délaissée et perdue. Sibylle décida alors d'en parler a une pauvresse qui se prenait pour son "amie".
"Rien ne va plus, lui avoua notre fantastique héroïne de sa délicieuse voix, il est méchant avec moi, je le hais"
Elle soupira alors à fendre l'âme d'un tueur de chaton histoire de donner de l'appuis a ses propos.
"Il faut que tu réagisses , lui conseilla son affligeante "amie", tu as très bien réussis la première fois, refais un coup encore plus fort pour qu'il ne puisse plus se passer de toi"
Notre héroïne secoua ses admirables cheveux blonds bouclés et répondit avec intelligence :
"Mais j'y ai déjà songé ma pauvre fille, il faudrait faire preuve de plus d'imagination si tu comptes me parler. Tu ne comprends pas une moindre parcelle de ma souffrance*. Je le hais mais je l'aime, c'est iréfutable."
Et Sibylle planta cette idiote de fille et ses idées imbéciles juste après lui avoir déclamé ces magnifiques vers inventés par elle même :
"Ca me fais de la peine,
De voir que ce liquide ébène,
Qui coule dans mes veine,
S'appelle aussi la haine"
Fière de l'effet estomaquant de ses paroles, elle décida de se retirer chez elle, la démarche droite droite et graçieuse. Seulement, sur le chemin, elle se sentie vide et s'assit sur un banc sale destiné au peuple (mais elle n'était pas difficile et de ce fait, elle prit place). Sa tête lui tournait et ses divines phalanges lui étaient douloureuses tant elle crispait ses doigts dans ses admirables cheveux.
"Sibylle, murmurait une étrange voix résonnant dans son charismatique crâne, Sibylle... je sais quoi faire moi...je sommeille depuis longtemps en toi... je suis la vérité...tu ne peux me contredire...
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...Mais que faut-il donc que je fasse ???, la questionna vivement notre merveilleuse héroïne ouvrant grands se beaux yeux verts, nullement effrayée, Je suis prête à tout !
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Tu dois m'obéir, poursuivit la voix,légèrement grinçante, et je ferais de toi la fille qui brisera la glace du coeur de celui que tu aimes ! Je te changerais en celle que tu n'es pas, je t'ajouterais le maigre "+" qu'il manque à ta fougueuse personnalité pour être parfaite. Acceptes tu mon enfant ?"
La proposition était alléchante, quoiqu'un tantinet vexante (Sibylle était déjà parfaite) et elle se sentie prête à accepter lorsque sa géniale intelligence la força à demander d'une voix suspicieuse :
"Que te faudra-t-il en échange ?
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...Tu es donc bien aussi maligne que ce que l'on raconte sur toi petite*, répondit la mystérieuse voix amusée, je ne te demande qu'une seule chose : pouvoir prendre possession de ton corps chaques fois que tu prononcera mon nom de ta sublime voix. Mon marché n'est aventageux que pour toi chère enfant. Je te laisse donc une minute pour décider, c'est ta seule chance : je ne reviendrais jamais."
Sibylle ferma ses formidables yeux verts émeraudes un instant ; pesant le pour et le contre de la proposition. Mais son amour passionné pour le garçon était tel que son terrible choix ne fut pas long.
"Voilà..., déclara-t-elle d'un ton posé et le dos bien droit (comme une demoiselle de son rang), j'ai pris ma descision.
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Parfait !, lança la voix puis elle éclata d'un rire hideux avant de poursuivre, bon, on va commencer par...
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Non, la coupa la délicate voix de notre héroïne, je n'ai pas dis que j'acceptais, tu es beaucoup trop sûre de toi, c'est juste i-s-u-p-o-r-t-a-b-l-e ! Je me débroulle très bien toute seule. De plus, ta voix est irritante et me répugne."
Ainsi, Sibylle se leva gracieusement (comme à son habitude), salua le banc avec une révérence éxagérée et partie, une moue charmante pincant ses lèvres, abandonnant la "vérité" s'étouffant de fureur.
Notre Sibylle marchait d'un bon pas assuré, mais elle dut s'arrêter à un feu rouge pour laisser passer des voitures passables ou laides (pas comme la suprême Roll Royce de son feu père). Elle épousta avec soin son imperméables de marque d'un blanc onctueux (tel un doux fromage blanc) très à la mode et joua avec ses boutons de marbres (importés par colis express du Groënland). Les passants s'arrêtaient pour la contempler de la tête jusqu'à ses bottes de cuir fin fait main et décoré avec des franges de pur peau de yack. Même son sac "Moochy", luxieux, était en accord parfait avec son beau teint et sa tenue à faire envier Momo Charnel elle même. Mais le détail qui ensorcelait les pauvres habitants de Lyon était ce bandeau crème pâle qui contrastait harmonieusement avec ses boucles d'oreilles d'un stupéfiant vert qui sintillait presque autant que l'épatante personnalité de la jeune fille.
Le feu passa enfin au vert, et, rejetant ses envoûtants cheveux en arrière d'un geste sûr répété à une moyenne de 3495 fois par jours (record non battu jusqu'a présent, si VOUS savez faire mieux, envoyez une candidature au Word Finess Record), elle reprit son chemin. Un peu plus tard, elle stoppa net devant une patisserie. Les gâteaux et les biscuits étaient ma foi, particulièrement apétissants mais ce n'étaient pas eux que notre jeune prodige observait : c'était la qualité de la vitrine, qui à cette lumière reflétait formidablement bien son délicieux visage. Soudain, le reflet se mit à s'animer et à lui parler :
"Sibylle, murmura-t-il d'une voix aussi coulante qu'un fromage français digne de ce nom, Sibylle... je sais quoi faire moi... je sommeille en toi depuis bien longtemps... je suis la destiné... et j'ai pour toi un avenir formidable.
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Pour moi ?, répéta la respectable jeune fille, mais tu dois te tromper, ma vie est déjà formidable !
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Et ce garçon ? Celui qui hante tes rêves et que tu ne peux oublier, ne voudrais-tu pas l'avoir éternellement à tes côtés ?"
Sibylle sentit son coeur se briser en tellement de morceaux que même le meilleur bricoleur du monde ne saurait le réparer.
" Tu... tu saurais faire cela ?; demanda-t-elle avec une lueur d'espoir naïve et touchante, tu pourrais me faire vivre ma vie avec lui ?
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Bien sûr ! A une seule condition, continua la voix goulument, tu dois me donner tes yeux !
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Mais je serais laide et je ne pourrais plus le contempler rêveusement, comme dans les films, protesta-t-elle énergiquement.
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Alors, donne moi ta voiiiiiiix, donne la ! Donne la!, pressa avidement le reflet dans la vitrine en ouvrant des yeux fous effrayants, dooooonne !"
Sibylle réfléchit un instant, elle hésitait de nouveau. Finallement, elle déclara d'une voix entousiaste :
" La voix, c'est d'accord"
Alors le reflet cessa de bouger et reprit son apparence. Notre héroïne recula d'un pas, non elle ne rêvait pas, un spectacle atroce se déroulait sous ses yeux. Allait-elle s'en remettre ? Peu probable, c'était pire que la fois où elle s'était brisé un ongle. Elle voulut crier, mais seul un râlement sortit de sa bouche : la destinée avait volé sa voix, mais ce qui était horrible et sadique, c'était qu'elle n'était pas avec le garçon de ses rêves !
"Cette fourbe de destinée s'est moquée de moi ! Maintenant je veux être avec mon jules (expression pour dire : mon aimé) !!!"
Furieuse, elle décida quand même de se retirer dans son riche appartement pour se poser et réfléchir un instant. Elle commença à traverser un nouveau passage pieton lorsqu'elle sentit une force la tirer en arrière, elle ne pouvait plus avancer ! Elle se retourna au milieu des traits blancs et constata avec une logique imparable que la ceinture de son imperméable s'était accroché à un poteau du trottoire. Elle allait partir le décrocher lorsqu'elle entendit le crissement des pneus de la voiture qui fonçait droit sur son irremplaçable personne et qui tentait vainement de freiner.
Elle ne cria pas ; s'aurait été indigne pour une fille de son rang. De toute façon, elle n'avait plus de voix, alors... Bref, elle sentit ses côtes se briser une à une sous l'effet du choc, elle vis une gerbe de sang écarlate éclabousser la voiture du misérable tueur et tacher son incroyable manteau. Sa vision se brouilla, elle fut projetée quelques mètres plus loin et s'évanouit, jurant de faire payer à l'odieu personnage qui venait de la renverser les blessures causées à son divin corps qui allait devenir irréparable.
"Sibylle, murmura une voix glaciale et résonnante un moment (qui lui sembla une éternité) plus tard, Sibylle... Je sais quoi faire moi, je te surveille depuis pas bien longtemps... je suis la Mort... et je suis peinée de te voir déjà parmis nous.
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Et moi de même, admit humblement la jeune fille qui dans ce monde avait retrouvé la voix, mais dis moi, comme les deux autres, tu vas me faire une proposition trop belle pour être honnête et tu vas me faire chuter encore plus bas que là où je suis déjà !"
Puis elle éclata en sanglots désespérés (mais toujours gracieusement). Des larmes de rages et d'épuisement face à tant de réflection en une seule et même journée (c'était bien trop lui demander, elle était surdouée mais à un certain point quand même)Notre attachante et brave Sibylle avait l'air si malheureuse que même la Mort en fut émue et même boulversée.
"Ma petite, reprit-elle de sa voix lugubre mais plus doucement (presque tendrement), tu me fais pitié , et c'est exeptionnelement que je t'accorde les deux plus beaux présents que l'on ait jamais pu te faire (je suis la Grande faucheuse tout de même, j'ai le droit de me faire plaisir de temps à autres !): Non seulement je t'offre une nouvelle possibilité de vie, mais aussi celle du conducteur. Car je te fais cadeau de son coeur !
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Oh mon dieu ! Le mien n'est donc plus de ce monde ?!, s'effraya la jeune fille en essuyant ses larmes vaillement, mais vous êtes sûre, vous pouvez me rendre la vie ?
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He ho ! Tu me prends pour qui ?, s'enorgueillit l'autre de sa voix d'outre-tombe, je suis la Mort tout de même, aller, j'ai encore plein de boulot moi!"
Alors la brave sauveuse claqua des doigts et la pauvre Sibylle se reveilla allongée, dans un lit d'hôpital.
"Je suis vivante !"
Voulut-elle crier, mais dans ce monde, elle n'avait plus de voix. Elle se retourna tristement dans ses couvertures. Elle tenta alors de s'endormir en s'inventant mille et un avenir : "Comment j'ai rencontré la Mort", le chef-d'oeuvre de Sibylle (en vente dès maintenant chez votre marchand de journeaux à seulement 3000,99 $ !!!!), ou un hit mondialement connu "moi j'ai survécu", ou encore des interviews très recherchées d'elle, bref, la belle vie.
C'est à ce moment là, enfin tranquille, qu'elle entendit la discussion des médecins passant à côté de son lit :
"Oui c'est remarquable comme cette patiente à rapidement récupéré cher confrère, dit le premier.
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C'est très étonnant mon cher confrère, répondit l'autre, d'autant plus que nous lui avons donné le coeur du chauffard qui a renversé cette petite.
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Etrange coïncidence, n'est pas cher confrère, de plus il se trouve que cet homme était un ami de la victime.
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Ah oui, cher confrère, un certain XXX du nom d'YYYY"
Sibylle blémit alors en entendant le nom de celui qu'elle aimait tant.
FIN
*N.d.a 1 : cette "amie" comprenait pourtant bien la souffrance de la belle, étant elle-même amoureuse du garçon.
*N.d.a.2 : Parce que oui, la vérité et ses amis parlent de notre vénérée Sibylle entre eux.
AVEC LA PARTICIPATION DE PANACOTA ;P
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Commentaires
<<Sibylle, murmura-t-il d'une voix aussi coulante qu'un fromage français digne de ce nom>> --> Je kiffe les petites remarque comme ça ^^
C'est super, BRAVO!!!
ah d'accord, mais je voulais vous faire comprendre qu'elle est tellement parfaite… qu'elle ne l'est pas ;)
rien n'est parfait en ce monde
j'adore l'irronie ^^, et le personnage de "sibylle" n'est inspiré que d'une intime partie de panc XD sinon quel enfer de la connaître
mais c'était ironique ^^ elle se croit fabuleuse , irréprochable, mais en faite elle est nulle XD
faut le trouver de par soit même ^^
Le superlatif est un adj de supériorité (ex: fabuleux extraordinaire,magnifique ...)
dans le sens préfabriquée j'entends par là qu'elle est parfaite sans aucun défaut du coup sa donne l'impression qu'elle sort d'une usine comme barbie un peu
je n'avait même pas pensé à son âge XD mais c'est vrai qu'il doit avoir au minimum 18 ans oO
et c'est quoi le superlatif ?
l'étranger : préfabriqué ? que veux-tu dire par là ?
Elle peut très bien avoir 14 ans et aimer un gars de 16 ans X) Nan, sinon moi non plus j'avais pas compris qu'elle était adulte au début, c'st un peu dommage ^^'
Wah! Trop bien ton histoire! Surtout le début! Mais moi je croyais que Sibylle avait notre âge, comme Pana! Jusqu'à que j'apprennes que son petit ami était en âge de conduire, bien sûre!!^^
L'étranger> Mais elle est déjà méprisable en vrai! Nan, j'rigole!
Panacota> Oui, on te reconnaît bien!^^
Mais je reste sur ma position ces superlatifs font de toi une personne immonde et mépriszble
Euh le perso c'est moi!!^^ et je ne suis pas préfabriqué! C'est la veritée ! Alors qu 'elle sera le chos si un jour tu me rencontrais...
congratulation tu as battu le record d'utilisation la plus fréquente de superlatif!!!
Sinon moi j'ai trouvé ça sympas mais je pense que l'utilisation de remarques dans les parenthèses c'est un peu déplacé et que ton persos est vachement pré-fabriqué sinon c'est cool l'histoire se tient le problème c'est que j'ai mis du temps à me rendre compte que c'était une adulte
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