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Chapitre 4
Chapitre 4 :
19h15, j'étais assis depuis près de deux heures sur les toilettes fixant le vide, ne pensant a rien ne ressentant aucun sentiments. 19H30, je me levai poussa la porte et sorti dans la cours. Je me dirigeai vers le hall puis marchai vers la sortie. Un rire de femme venant de la droite attira mon attention. Sans savoir pourquoi je voulais voir qui était-elle pour avoir ce rire aigu, inaudible presque agaçant. Une fois en haut des marches, il était là, me suivant et me guidant en même temps.
Une fois arrivé devant la pièce je vis la femme. Elle me tournait le dos, elle était au téléphone. Je m'approchais, a quelques pas d'elle, elle raccrocha et se retourna. Elle avait des cheveux blonds et des mèches brunes, des yeux vert et une petite bouche foncée. Elle ressemblait au drogués sur les berges. Elle était horrible.
« Qu'est-ce tu fous là ? Tu es perdu ? Me dit elle d'un air stupide » Je ne lui répondis pas, je fixais ses yeux. Je n'avais aucune expression, aucun sentiments, aucune sensation, j'étais comme spectateur de mon propre corps. Elle s'avança et me pris le bras gauche.
« Aller je dois travailler ! Et en plus tu devrais déjà être parti ! ».
Ma main droite s'était retrouvé dans ma poche serrant la paire de ciseaux si fort que je pouvais sentir une goutte de sang glisser sur les lames. Il s'approcha de mon oreille et me murmura quelque chose : « Vas-y ! Tues la cette salope ! »
Je fus pris d'un sentiment inexplicable, et dans mouvement rapide je levai le ciseaux une fois ,hors de ma poche la goutte glissa sur mon bras,et l'abaissai avec force sur son crane. Je pus sentir l'os se fissuré et a mesure que je forçais celui-ci s'ouvrait comme la roche laissai place au ruisseau. La vibration de ce choc parcouru mon bras et finit dans mes pieds. Maintenant le ciseaux avait complètement transpercé la boite crânienne. Je regardais toujours ses yeux qui était maintenant vide. Son corps se laissa tomber D'abord ses jambes cédèrent puis les hanches suivirent et enfin la tête. En même temps je retirai la cisaille, le bruit était exquis, il ne dura que quelques instants mais je me régalai. Il était toujours penché sur mon épaule me murmurant cette fois une chanson :
« De rouge vêtue,
Petite fille têtue,
S'en vas voir sa mère grand,
Petit à petit elle devient innocente !
Car sur sa route,
Un loup lui à fait faire un détour !
Ce n'est pas pour la galette,
C'est juste pour une galipette !
Petite fille n'est plus la même,
Errant comme une âme en peine !
De rouge vêtue
Petite fille se tue,
Elle voit du sang descendre
Entre ses jambes !
Fin de l’innocence ! »
Je souris et me baissa sur le visage maintenant recouvert de sang. Toujours sans aucun sentiments je partis et sortis du collège.
http://darkhyatt.unblog.fr/category/poemes-trash/ (site où j'ai pris la comptine)
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Commentaires
Trop! J'adore! J'aime beaucoup la fin avec la petite chansonette. Alors comme ça notre héros deviendrait un sérial killer? J'attend la suite!^^
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waouh, c'est... horiblement terrifiant :frisson:
toi aussi tu as une âme de psycopath